TIC – Texte & Médias: Séance 5 - COOPERATION ET COLLABORATION AVEC LE NUMERIQUE

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Auteur : Bertrand Marne.

Attention, il n'y a pas de bloc "validation" dans cette séance

En tant qu’étudiant·es, mais aussi en dehors du contexte de l’université ou dans votre vie en général, vous allez être amené·es à mener des projets à plusieurs : « travailler à plusieurs ».

Mais, que l’on utilise des outils numériques (ce que l’on traitera dans une seconde partie) ou pas, « travailler à plusieurs » recouvre différentes réalités que nous allons décrire au travers de la comparaison de 3 comparaisons de mots : Coopérer/Collaborer, Synchrone/Asynchrone, Présentiel/Distanciel. Ensuite nous allons conclure en discutant du rôle de l’organisation et de la planification dans les choix à faire entre ces différents termes.

Coopérer/Collaborer

Pour travailler à plusieurs, vous pouvez avoir deux façons différentes de procéder. Soit vous choisissez de coopérer entre vous, ou de collaborer les un·es avec les autres. Quelles sont les différences de ces deux approches ? Selon le chercheur Serge Striganuk (cliquez ici pour voir l'article source), « la collaboration ferait appel a une planification et a une exécution conjointe, alors que la coopération ferait appel a un partage des différentes tâches ». Il indique aussi que les deux peuvent cohabiter : « les deux démarches peuvent se succéder ou s’insérer l’une dans l’autre ».

En détail, voyons ce que cela signifie :

Coopérer

Le principe de la coopération, c’est de découper un projet en tâches différentes et de se répartir le travail dans ces différentes tâches. Le schéma humoristique, mais néanmoins complet, ci-dessous illustre cette façon de travailler.

Illustration schématisant la coopération. On y voit que des tâches sont réparties entre les différents acteurs et actrices. — Illustration schématisant la coopération. On y voit que des tâches sont réparties entre les différent·es acteurs/ices. (Auteur : Frédéric Véron)

La coopération est particulièrement efficiente dans certaines situations :

quand les personnes impliquées ont des compétences très différentes. Ainsi, lors de la répartition des tâches on peut leur attribuer les tâches qui correspondent le mieux à leurs compétences.
quand le temps est très contraint. En effet, si 3 personnes coopèrent durant 1 h, on peut considérer que le temps de travail total consacré au projet est de 3 h, car chacune des 3 personnes a travaillé 1 h sur des choses différentes qui vont s’assembler au final (3×1 h).

Au contraire, la coopération peut présenter des difficultés :

elle nécessite un travail préalable et parfois difficile de découpage des tâches à accomplir, sur lequel il ne faudra pas revenir si l’on ne veut pas perdre beaucoup de temps.
chaque partie de la tâche n’étant travaillée que par une seule personne, cette dernière ne profite pas forcément d’un regard extérieur et de discussions avec les autres pour faire un travail de meilleure qualité.
elle nécessite, à la fin, un travail d’assemblage qui peut être difficile. Et cela en particulier si le travail de découpage initial n’était pas parfait ou si des circonstances ont fait que la nature de la tâche a changé au cours du projet.

Collaborer

Le principe de la collaboration est que la participation de chacun et chacune au projet est équivalente, et donc que tout·es travaillent à toutes les parties du projet. Cet autre schéma humoristique, mais également complet, illustre à son tour cette façon de travailler.

Illustration schématisant la collaboration. On y voit que chaque acteur et actrice peut participer à toutes les tâches. (Auteur : Frédéric Véron)

La collaboration est particulièrement efficiente dans certaines situations :

quand les personnes impliquées sont très ressemblantes, qu’elles ont des compétences proches, et/ou qu’elles n’ont pas ou ne souhaitent pas de liens hiérarchiques. Dans ces cas, le travail collaboratif est très adapté, car chacun et chacune est en mesure de contribuer à chacun des aspects du projet.
quand le travail doit être très qualitatif, le travail collaboratif est très adapté, car il permet à plusieurs personnes de regarder et réfléchir aux mêmes choses. Cette co-action et ce co-contrôle augmentent la qualité de ce qui est produit.

Au contraire, la collaboration peut présenter des difficultés :

elle est assez chronophage. Si 3 personnes collaborent 1 h chacune. Le fruit de leur travail ne correspondra qu’à 1 h de travail, car elles ont travaillé en même temps aux mêmes tâches. Leur travail ne s’additionne probablement pas.
La coordination de personnes qui collaborent n’est pas toujours facile. Notamment lorsque plusieurs personnes travaillent simultanément à la même tâche, il faut veiller à ce qu’elles ne passent pas leur temps à refaire ou remettre en cause ce que les autres ont fait, en vain.

Associer coopération et collaboration

En réalité, dans un projet de travail à plusieurs, il faut utiliser les deux modes de travail : collaboration et coopération. Il faut réfléchir en début de projet (souvent de façon collaborative) aux aspects, et aux moments les plus appropriés pour travailler plutôt en coopération ou plutôt en collaboration. Et, durant le projet, toujours bien vérifier qu’on est bien en train de coopérer ou collaborer, au moment où on l’avait choisi.

Cette tâche de préparation, de coordination et de contrôle que tout se passe comme prévu, est souvent attribuée à la personne que l’on identifie comme cheffe de projet. Elle ne commande pas vraiment. Elle est plutôt chargée d’aider à préparer le travail à plusieurs, puis d’aider et de vérifier que tout se passe comme prévu.

Conclusion : dans vos travaux à plusieurs, pensez à désigner une personne qui va jouer le rôle de cheffe de projet. À bien définir les phases de collaboration et de coopération.

Cliquez ici pour avoir plus d'informations : http://ebook.coop-tic.eu/francais/wakka.php?wiki=CooperationOuCollaborationQuellesDifferen

Synchrone/Asynchrone

Quand on travaille à plusieurs, on peut soit travailler tous en même temps (on parle de travail synchrone), soit à des moments différents, les un·es après les autres (on parle de travail asynchrone).

Parfois, le travail est forcément synchrone. Par exemple, une réunion ne peut se faire que de façon synchrone.

À l’inverse, certaines situations imposent le travail asynchrone. C’est le cas, si deux personnes travaillent sur des tâches qui doivent se succéder (ex. : construire un mur, puis le peindre).

Il faut cependant noter que ce ne sont pas des règles absolues. Une partie du travail de réunion (discuter un sujet) peut aussi se faire de façon asynchrone, par exemple au travers d’outils numériques (forums, chat, emails, etc.). Un travail qui semble forcément asynchrone peut aussi avoir une partie synchrone (dès que le début du mur est construit, il peut commencer à être peint pendant que le reste est construit).

Remarque : les tâches asynchrones sont souvent coopératives. Les tâches synchrones peuvent être collaboratives ou coopératives.

Conclusion : quand vous devez travailler à plusieurs, il est important de bien identifier quand vos tâches doivent obligatoirement être asynchrones ou synchrones.

Présentiel/Distanciel

Depuis l’épidémie de COVID 19, ce sont des concepts beaucoup plus utilisés. On parle de présentiel quand les personnes concernées sont au même endroit au même moment. On parle de distanciel, quand à un moment donné, elles sont à des endroits différents.

Le travail en présentiel est souvent favorisé, car il favorise la coordination, mais aussi l’émulation et les relations humaines. Mais, être en même temps, au même endroit peut être coûteux, et pour cette raison, le distanciel est parfois choisi. Le travail distanciel a été est rendu moins négatif et plus efficient grâce aux nombreux dispositifs de communication numérique qui se sont développés et répandus récemment (messagerie, chat, visiophonie, documents partagés, etc.).

Pour certains types de travaux, le présentiel peut être nécessaire, alors que pour d’autres le distanciel peut suffire.

Remarque : le travail asynchrone facilite le distanciel. Le travail collaboratif est souvent fortement favorisé par le présentiel.

Conclusion : quand on travaille à plusieurs, s’il faut favoriser le travail présentiel, il peut être stratégique (pour éviter les déplacements ou la mise à disposition de lieux de travail à plusieurs) de bien identifier les tâches ou les moments pendant lesquels le travail peut aussi se faire à distance.

Organiser, planifier

Donc pour « travailler à plusieurs » il est important de savoir et même de décider si l’on va coopérer ou collaborer, si l’on va travailler en présence ou à distance, et à quelles occasions ce sera fait de façon synchrone ou asynchrone. Il faut donc s’organiser. Et même planifier le travail.

S’organiser c’est décider qui fait quoi, et à quelle occasion, pour quelle tâche. Il s’agit donc notamment de savoir s’il y aura collaboration ou coopération. Mais aussi de savoir comment elle va se dérouler (en particulier pour la coopération qui demande une forte organisation), notamment est-ce que ce sera synchrone ou asynchrone, ou est-ce que le distanciel est possible ?

Planifier, c’est décider dans quel ordre les tâches doivent être faites, et combien de temps elles doivent durer. La planification peut aussi aider à choisir entre coopération (quand le temps est contraint) et collaboration (quand la qualité est primordiale), à choisir entre le synchrone et l’asynchrone (si des tâches doivent se succéder).

Dans la description de la collaboration et de la coopération, nous avons décrit la fonction de chef de projet. Cette personne est donc responsable de veiller à la bonne organisation et au respect de la planification du projet.

Conclusion : organiser et planifier sont deux tâches conjointes indispensables dès le début d’un projet de travail à plusieurs. Il faut ensuite bien veiller au respect de l’organisation et du planning choisi (chef de projet).

Choisir ses outils numériques pour la coopération et la collaboration

À partir du moment où l’on évoque les outils numériques de travail à plusieurs, on doit évoquer aussi la communication entre appareils (ex. ordinateurs, ou téléphones portables) au travers d’un réseau comme l’internet.

Services ou pair-à-pair

Il y a schématiquement deux façons de faire pour faire communiquer des appareils :

Un échange de pair-à-pair (directement entre les appareils). On utilise parfois le sigle anglais P2P (Peer to Peer).
Un échange par le biais d’un service tiers (un ordinateur serveur qui héberge des logiciels spécifiques). On utilise parfois l’acronyme anglais SaaS (Software as a Service).

Pourquoi la différence entre P2P et SaaS est importante ?

L’utilisation d’un service (SaaS) nécessite l’intervention d’un tiers : il s’agit donc de personnes qui vont mettre à votre disposition un ou plusieurs de leurs ordinateurs connectés (les serveurs), avec des logiciels pour fournir ce service. Il faut bien s’assurer que ces personnes qui fournissent le service, qu’il soit gratuit ou payant, pourront le fournir pendant toute la durée de votre projet, mais aussi que les informations éventuellement sensibles que vous ferez transiter par leurs ordinateurs et leurs logiciels sont bien protégées et ne seront pas réutilisées pour un usage que vous ne désirez pas. Dans un échange pair à pair (P2P), il n’y a pas ce genre de problème, les échanges se faisant directement d’un appareil à l’autre sans passer par un tiers.

Choisir les outils

Pour choisir les logiciels à utiliser pour travailler à plusieurs, vous pouvez faire attention à deux points de vigilance : vérifiez…

l’interopérabilité des données proposée,
la continuité de l’accès au service ou au logiciel

En général, choisir des Logiciels Libres (cliquez ici pour avoir accès à l'explication de ce qu'est un logiciel libre) permet d’atteindre en même temps ces deux objectifs.

Définition de l’interopérabilité des données

L’interopérabilité des données est la capacité d’un logiciel ou d’un service en ligne (opéré par un serveur : un ordinateur distant qui fait fonctionner des logiciels aussi) à importer des données venant d’autres logiciels et à les exporter vers d’autres logiciels.

Cet aspect est important, car il permet de garantir que les utilisateurs/ices ne seront pas contraint·es de rester sur ce logiciel ou service, mais pourront en changer dès qu’ils/elles le voudront. Pour cela, le plus important, c’est la capacité d’export des données qui permet de quitter le logiciel ou le service. La capacité d’import est un plus qui permet d’adopter cette solution lorsque l’on vient d’en quitter une autre.

L’interopérabilité des logiciels et services repose souvent sur l’utilisation de fichiers ou de protocoles de communication dont le format respecte de normes standardisées.

Plus de détails vous sont donnés sur la page Wikipédia dédiée à l’interopérabilité en informatique : cliquez ici pour avoir accès à la page Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Interop%C3%A9rabilit%C3%A9_en_informatique#N%C3%A9cessit%C3%A9_des_normes

Définition de la continuité de service

Le principe de la continuité de service est de s’assurer qu’une structure est capable d’assurer le service qu’elle rend aussi longtemps que l’on va en avoir besoin. Pour un logiciel, ou un service en ligne (opéré par un serveur : un ordinateur distant qui fait fonctionner des logiciels aussi), cela signifie qu’ils doivent continuer à fonctionner, sur tous les supports utilisés habituellement. Entre autres, ils ne doivent pas tomber en panne, cesser d’être compatibles avec les appareils que l’on utilise, ou disparaître.

Dans le domaine des logiciels et services, s’assurer de la continuité n’est pas facile : il fait s’assurer que…

des personnes s’occupent de le maintenir en fonctionnement (ex. : les bugs du logiciel sont fréquemment corrigés, ou le service est mis à jour fréquemment)
le modèle économique sera assez solide pendant la durée de vos travaux (ex. : les personnes qui s’occupent du logiciel ou du service ont un moyen de payer leurs coûts)
l’accès au logiciel ou au service restera possible (c’est-à-dire qu’il n’y aura pas de changement majeur, par exemple légal ou économique, qui empêche d’y accéder)

Trouver les bons outils

Pour choisir vos logiciels et vos services, appuyez-vous sur quelques outils en ligne :

des catalogues comme Framalibre qui référence les logiciels et services libres : https://framalibre.org/, https://entraide.chatons.org/fr/ ou https://sill.etalab.gouv.fr/software (cliquez sur les différents liens pour accéder à ces logiciels)
des sites pour comparer les produits entre eux et trouver des alternatives comme : https://alternativeto.net/ ou https://framalibre.org/alternatives (cliquez sur les différents liens pour accéder à ces sites)
vos propres tableaux comparatifs à partir de critères qui vous semblent importants.

Parmi ces types d’outils en ligne, préférez ceux qui sont collaboratifs et dont les contenus sont gérés par la communauté des internautes (ils seront souvent en anglais…).

Nous vous proposons ci-après un catalogue qui peut aussi vous servir.

Un catalogue de logiciels et services pour travailler à plusieurs

Voici quelques exemples de logiciels et services que vous pouvez utiliser ou qui peuvent servir de base à vos recherches.

Ce catalogue s’appuie sur de grandes catégories de logiciels et de services et des mots-clés qui les décrivent.

Liste des catégories et mots-clés

Catégories
- Partage de calendrier
- Partage de fichier
- Synchronisation de documents
- Visioconférences
- Tableaux blancs numériques
- Gestion de projet
- Chats et réseaux sociaux d’équipe
Types de tâches
- S’organiser
- Planifier
- Discuter
- Concevoir
- Créer (écrit, visuel, vidéo)
- Partager
- Publier/communiquer
Type de collaboration/coopération
- Collaborer
- Coopérer
- Synchrone
- Asynchrone
- Présentiel
- Distanciel
Type de service ou logiciel
- logiciel libre/logiciel propriétaire
- service/pair-à-pair

Partage de calendrier

Ces outils permettent de partager des événements de calendrier, mais aussi de partager des listes de tâches et parfois d’autres fonctionnalités de travail coopératif et collaboratif. Ils reposent parfois sur un standard de synchronisation des calendriers qui s’appelle CalDAV et que l’on retrouve dans la plupart des applications de calendrier sur mobile ou sur ordinateur.

Nextcloud Calendar

Nextcloud est une suite de logiciels libres de service de bureautique en ligne. Héberger Nextcloud demande quelques compétences techniques, cependant de nombreux opérateurs de service proposent Nextcloud Calendar gratuitement.

https://apps.nextcloud.com/apps/calendar (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Nextcloud Calendar gratuits : Hébergement de Nextcloud Calendar sur le site Chatons.org (cliquez sur le lien pour avoir accès au service d'hébergement)

Logiciel libre, utilise un serveur, distanciel, partage de calendrier, s’organiser, planifier, collaborer, asynchrone, compatible CalDAV

Proton Calendar

la suite de services Proton propose des services de bureautiques centrés sur le respect de la vie privée. Une version restreinte gratuite est disponible. La suite propose un service de calendriers qui peuvent être partagés à condition de payer.

https://proton.me/calendar (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Logiciel propriétaire, utilise un serveur, distanciel, partage de calendrier, s’organiser, planifier, collaborer, asynchrone

Google Calendar

la suite des outils bureautiques de Google propose des outils centrés sur la collecte d’informations sur les utilisateurs afin notamment de proposer de la publicité ciblée. Les outils proposent la quasi-totalité de leurs fonctionnalités gratuitement en échange de cette collecte de données personnelles. La suite bureautique propose un service de calendriers qui peuvent facilement être partagés.

https://workspace.google.com/products/calendar/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Logiciel propriétaire, utilise un serveur, distanciel, partage de calendrier, s’organiser, planifier, collaborer, asynchrone, compatible CalDAV

Partage de fichiers

Ces outils permettent de partager des fichiers entre personnes.

Lufi

Lufi est un logiciel qui peut être autohébergé et qui permet de mettre en place un service de partage de fichiers par le biais d’un serveur.

https://framagit.org/fiat-tux/hat-softwares/lufi (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Lufi gratuits : Hébergement de Lufi sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

Logiciel libre, utilise un serveur, distanciel, partage de fichiers, partager, collaborer, asynchrone

Transmission

Transmission est un logiciel de partage de fichier en pair-à-pair (directement d’un appareil à un autre sans passer par un serveur). Il est nécessaire que chaque pair utilise un logiciel d’échange pair-à-pair compatible avec le protocole bittorent.

https://transmissionbt.com/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Logiciel libre, échanges pair-à-pair, distanciel, partage de fichiers, partager, collaborer, asynchrone

File2Link

File2Link est un logiciel qui peut être autohébergé et qui permet de mettre en place un service de partage de fichiers par le biais d’un serveur.

https://framagit.org/kepon/file2link (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de File2Link gratuits : Hébergement de File2Link sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

Logiciel libre, utilise un serveur, distanciel, partage de fichiers, partager, collaborer, asynchrone

Synchronisation de documents

Les outils de synchronisation de document permettent de faire en sorte que des fichiers présents sur plusieurs appareils (comme des ordinateurs ou des téléphones mobiles) soient synchronisés, c’est-à-dire qu’ils ont toujours la dernière version disponible. Ces outils proposent parfois des suites bureautiques pour l’édition des documents (traitement de texte, tableur, etc.).

Nextcloud Files

https://nextcloud.com/fr/files/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Nextcloud Files gratuits : Hébergement de Nextcloud Files sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

Logiciel libre, utilise un serveur, distanciel, synchronisation de fichiers, partager, publier/communiquer, créer, visuel, écrit, collaborer, synchrone, compatible webDAV

Google Drive

la suite des outils bureautiques de Google propose des outils centrés sur la collecte d’informations sur les utilisateurs afin notamment de proposer de la publicité ciblée. Les outils proposent la quasi-totalité de leurs fonctionnalités gratuitement en échange de cette collecte de données personnelles. La suite propose un service de synchronisation de fichiers (drive) qui peuvent facilement être partagés. La suite bureautique permet d’éditer les documents directement en ligne.

https://www.google.com/intl/fr/drive/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Logiciel propriétaire, utilise un serveur, distanciel, synchronisation de fichiers, partager, publier/communiquer, créer, visuel, écrit, collaborer, synchrone

Visioconférences

Ces outils dédiés permettent d’avoir une conservation visio à deux ou plus, ils sont souvent accompagnés de fonctionnalités complémentaires comme le chat ou le partage d’écran.

BigBlueButton

BigBlueButton est le logiciel utilisé par l’université Lumière Lyon 2 pour fournir un service de visioconférence dans le navigateur web aux étudiants et aux personnels. Il est particulièrement adapté aux échanges autour de documents et au travail en groupe et sous-groupes.

https://bigbluebutton.org/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de BigBlueButton gratuits en dehors de Lyon 2 : Hébergement de BigBlueButton sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

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Jitsi

Jitsi est un logiciel qui permet de fournir des services de visioconférence. Il propose toutes les options indispensables et est un logiciel libre respectueux de la vie privée.

https://jitsi.org/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Jitsi gratuits en dehors de Lyon 2 : Hébergement de Jitsi sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

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Element

Element est un logiciel qui permet d’utiliser une messagerie instantanée fondée sur le protocole très sécurisé Matrix. Element permet la visioconférence.

https://element.io/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Element gratuits en dehors de Matrix.org : Hébergement de Element sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

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Tableaux blancs numériques

Ces outils permettent de créer des documents numériques comme on écrit sur un tableau noir ou un paperboard. Avec parfois des fonctions étendues comme la collaboration à distance en ligne, ou encore le dessin de figures géométriques pour faire des schémas propres et complexes.

Excalidraw

Un service (que vous pouvez autohéberger) très complet permettant de construire et partager à distance notamment des croquis, schémas et de l’écriture manuscrite.

https://excalidraw.com/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

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OpenBoard

Un logiciel de gestion de tableaux blancs interactifs, il permet donc d’écrire et dessiner sur une surface blanche

https://openboard.ch/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

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Miro

Un service très complet permettant de construire et partager à distance notamment des croquis, schémas et de l’écriture manuscrite. Ce logiciel nécessite une inscription et a des fonctionnalités payantes.

https://miro.com/fr/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

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Gestion de projet

Ces outils sont conçus pour permettre d’organiser et suivre un projet tout au long de sa réalisation. Ils permettent en général de lister des tâches de les planifier dans le temps et de faire le suivi de leur réalisation. Bien sûr, ce sont des outils qui proposent des services en ligne qui peuvent être utilisés à plusieurs.

Kanboard

Kanboard est un logiciel très complet qui reprend le nom Kanban des tableaux de post-its utilisé en gestion de projet (cliquez sur le texte précédent pour accéder au logiciel). Il permet de mettre en place un service fournissant tous les outils de la gestion de projet.

https://kanboard.org/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Kanboard gratuits : https://ethibox.fr/kanboard ou https://tools.immae.eu/kanboard/login (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

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Focalboard/Mattermost Boards

Souvent associé à l’outil de chat Mattermost (cliquez ici pour accéder à l'outil Mattermost), Focalboard est un outil destiné à proposer un service en ligne de gestion de projet. Bien qu’encore jeune, l’outil propose une grande partie des options utiles à la gestion à plusieurs de projets. Plus simple que Kanboard (cliquer ici pour accéder à Kanboard), il est actuellement moins complet.

Capture d’écran de l'outil "Focalboard" — Capture d’écran de Focalboard

https://www.focalboard.com/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Mattermost (qui incluent Focalboard) gratuits en dehors : Hébergement de Mattermost sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

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Trello

Trello est un service propriétaire qui propose gratuitement certaines fonctionnalités de gestion de projet à plusieurs. La plupart des besoins sont couverts par cette offre gratuite. Des offres payantes permettent d’avoir des fonctionnalités avancées comme celles de Kanboard.

https://trello.com/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

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Chats et Réseaux sociaux d’équipe

Ces outils proposent au minimum un service chat (dialogues courts par textes) au sein d’une équipe. Ils proposent aussi des fonctionnalités plus avancées, comme la création de canaux publics ou privés pour la discussion autour de thèmes spécifiques, les notifications, la recherche dans les conversations, etc.

Mattermost

Mattermost est un outil qui permet de proposer un service en ligne de chat en équipe avec toutes les fonctionnalités utiles. Cependant, les échanges proposés par les services Mattermost ne sont pas toujours chiffrés.

https://mattermost.com/ (cliquez sur le lien précédent pour accéder à la source)

Exemples de service d’hébergement de Mattermost gratuits en dehors : Hébergement de Mattermost sur le site Chatons.org (cliquez sur le texte précédent pour accéder au service d'hébergement)

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Element

Element est un logiciel qui permet d’utiliser une messagerie instantanée fondée sur le protocole très sécurisé (par des échanges chiffrés) Matrix. Element propose la plupart des fonctionnalités de chat en équipe.

https://element.io/

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La conception de ce cours a bénéficié d'un financement de :

آخر تعديل: الخميس، 13 يوليو 2023، 9:40 AM